Sophie Bassouls | Photographe | Expositions

2021

Murs

Area-store-paris.com - Paris, France

Exposition individuelle, à partir du du 17/03/2021
« Ces murs disent des histoires tristes. Un passé glorieux, industriel, impérial parfois, religieux ; ils sont abandonnés des hommes, des ouvriers, des prêtres ; ils sont en fuite et tentent de disparaître. Mais comment ? La pierre, le béton, la brique résistent. Les intempéries agissent en douceur, prennent leur temps et opèrent pour un travail de sape. Ces photographies sont l'hommage que je leur fais. Le geste, certes, peut sembler dérisoire. Mais la tentative, avant qu'ils ne s'écroulent, de leur rendre un peu de leur panache, ne saurait être vaine. » Sophie Bassouls, mai 2012

Galerie Area
39 rue Volta
75003, Paris

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2019

Les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence

Marie du 1er arrondissement - Paris, France

Exposition individuelle, du 25/11/2019 au 29/11/2019
Le 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre le sida. Cette année et à cette occasion, une vente aux enchères caritatives sera organisée par le curateur d'exposition Grigori Michel au profit de l'association des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence de Paris. Avec l'accord de la photographe Sophie Bassouls, une quarantaine de photographies inédites documentant l'unique conclave des Soeurs à Paris en 1997 sera présentée et mise en vente au cours d'un événement à la salle des mariages de la mairie du 1er arrondissement de Paris. Les fruits de la vente seront reversés aux Soeurs de la Perpétuelle Indulgence de Paris.

En hommage à la brochure de prévention éditée à l'époque par l'association à San Francisco, le projet s'appelle Play Fair. Il s'agit de rappeler que Les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence est la première association à avoir organisé une soirée au profit de la lutte contre le sida.

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2016

Chinois de Paris

Mairie du 10e arrondissement - Paris, France

Exposition individuelle, du 06/07/2016 au 27/08/2016
Pour la revue Area, Sophie Bassouls a réalisé plus d'une centaine de portraits de Chinois à Paris. Artistes, écrivains mais aussi cuisiniers ou simples artisans de leur vie. China10 les exposera pour la première fois.

Sophie Bassouls est une photographe réputée pour ses portraits, elle a depuis plus de cinquante ans suivie l'activité littéraire parisienne et saisie les images des plus grands écrivains et acteurs de la culture d'abord pour l'Express où elle travaille avec Françoise Giroud puis pendant 20 ans au Figaro littéraire et enfin pour l'agence Sygma.

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2015

Désirs d'ici, amours de Chine

Galerie Area - Paris, France

Exposition collective, du 16/01/2015 au 21/01/2015
Des artistes chinois photographiés par Sophie Bassouls et des oeuvres de 10 artistes. Vernissage le jeudi 15 janvier 2015

Exposition, performances, lecture et rencontre.
Programme sur www.areaparis.com.
Des oeuvres de Han Qin, Jiang Shanqing, Meng Juan, Sack, Tian Jin, Wang Jing, Xu Meng, Yu Pei, Michel Madore et Bonnie Tchen Hwen-Ying.

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2013

Chez Les Libraires Associés

Les écrivains de Sophie Bassouls

Chez Les Libraires Associés - Paris 18ème, France

Exposition individuelle, du 16/05/2013 au 13/07/2013
(Portraits, 1967-1997).
Du 16 mai au 13 juillet 2013.
Vernissage le 15 mai à partir de 18h30.

Portraits de :

Paul Auster, James Baldwin, Antoine Blondin,
Jorge Luis Borges, Nina Bouraoui, Paul Bowles,
William S. Burroughs, Charles Bukowski,
Roger Caillois, Cioran, Albert Cohen,
Julio Cortazar, Pierre Desproges,
Michel Foucault, Romain Gary, Allen Ginzberg,
Witold Gombrowicz, Julien Gracq, Pierre Guyotat,
Patricia Highsmith, Michel Houellebecq, Ionesco,
Vladimir Jankélévitch, Ernst Junger,
Bernard-Marie Koltès, Milan Kundera,
Stieg Larsson, John Le Carré, J.M.G. Le Clézio,
Léo Malet, Paul Morand, Vladimir Nabokov,
Yves Navarre, Daniel Pennac, Georges Perec,
Francis Ponge, Françoise Sagan,
Nathalie Sarraute, Leonardo Sciascia,
Roland Topor, Marguerite Yourcenar

Les tirages seront en vente.

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2012

Couples d'artistes

Le couple réinventé

Mairie du 10° - Paris, France

Exposition collective, du 04/11/2012 au 15/12/2012
Couples d'artistes. Le couple ne serait-il pas avant tout un concept mathématique ? Quelque chose qui s'affirme suite à l'association de deux éléments semblables ou presque. Histoire d'amour ou non, le couple c'est l'histoire de l'équation 2=1, ou 1+1=1, qui donne naissance à une chose nouvelle, la vie souvent, ou pour ce qui est de l'art, l'émotion. L'exposition présentée par area dans les locaux de la mairie du 10ème arrondissement ne s'attarde pas sur la question de la représentation en image du couple, mais s'interroge plutôt sur le moteur même de ce que constitue ce rapport à l'autre : un attrait, une aimantation...

"Sophie Bassouls avait, avant tout, questionné des visages dans la solitude d'un espace ou d'un décor qu'elle pensait signifiant. L'image d'un couple rend bien plus complexe la problématique du portrait, qui ne se trouve pas seulement redoublé.
Au face à face privilégié, un portrait redoublé, nous met dand l'enclos d'une scène où l'attention du regard est transformée par la complexité ontologique de l'espace devenu celui d'un récit que l'on imagine être celui des relations entre les êtres presentés. Le photographe nous invite à nous immiscer dans une fiction dont les ressorts font aussi l'étonnement artistique des photos."
Alin Avila, Area revue

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Emmanuel Carrère, 1993

Des visages et des mots

Médiathèque des Chartreux - Issy-les-Moulineaux, France

Exposition individuelle, du 06/03/2012 au 01/04/2012
À l'occasion de la Semaine de la langue Française, la Médiathèque des Chartreux d'Issy-les-Moulineaux présente l'exposition « Des visages et des mots » par la photographe Sophie Bassouls. Celle-ci a réalisé des portraits de plus de 3 000 auteurs, témoignant ainsi de la richesse de la vie littéraire de ces dernières décennies.

2009

Acter l'art, Act up 20 ans

Université Paris Diderot - Paris, France

Exposition collective, du 30/11/2009 au 15/12/2009
"La veille du 1er décembre 2009, Act Up-Paris, en partenariat avec l'université Paris-Diderot Paris 7, investira le hall d'exposition du bâtiment classé des Grands Moulins avec l'exposition ACTER L'ART dont l'ambition principale est de montrer la réaction de différents artistes face à la crise du sida."

"Du 30 novembre au 15 décembre, des photographies de Jean-Marc Armani - témoignages de nos actions publiques, et de Sophie Bassouls - regards intimes sur la colère et la sueur qui nous y amènent - partageront l'espace avec des posters sérigraphiés de Paëlla Chimicos qui poursuit un travail d'affichage et d'interpellation urbains. Le double volume du hall servira d'écran aux projections d'images récentes et contemporaines ainsi qu'à une intervention plastique rappelant nos revendications actuelles.
Nous ne sommes pas des artistes du sida et nous ne souhaitons pas l'être ; nous n'en sommes pas plus les historiens. Cependant, pour combattre le VIH, nous avons créé un arsenal visuel, qui, au cours des vingt dernières années n'a eu de cesse de s'actualiser sous différentes formes.
En l'offrant en scénographie à des artistes qui ont contribué à lutter contre les mythes liés à cette maladie et au-delà qui ont pu s'en servir comme un acte politique en tant que personnes touchées ou ayant des proches atteintEs, nous souhaitons mettre en exergue le lien inextricable qui existe entre l'art et la maladie depuis son apparition au début des années 80. Non pas en commémoration du passé, mais en démonstration de comment l'art contemporain peut venir questionner ou alimenter notre combat contre l'épidémie.
NombreuSES sont les graphistes, les photographes et les militantEs qui, depuis 20 ans, ont mis leur rage et leur talent au service de l'association, afin de défendre, par un langage visuel fort et percutant, cette idée simple / la lutte contre le sida est un combat politique."

Acter l'art
Du 30 novembre au 15 décembre 2009 de 8 h à 21 h
Vernissage le 30 novembre de 18 h a 21 h
Hall d'exposition, Université Paris Diderot, Paris 7
16, rue Marguerite Duras - 75013 Paris

Anniruddha K.
Florence Cossart

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Paris/Istanbul

NC - Ankara, Turquie

Exposition individuelle, 2009
Une photographe française découvre Istanbul en 2005. Elle y retourne chaque année depuis et prend des photos au cours de ses promenades dans la ville et sur le Bosphore. La ville l'émerveille et les impressions qu'elle en garde se mêlent dans son imaginaire.

Elle interprète la ville à sa façon avec une poésie qui porte sur un tout autre régistre que celui de la simple photo, de la chose vue et rendue. Il y a du rêve, sans doute un peu d'espoir, une grande tendresse, du regret et beaucoup d'égards pour ce qui a été et ce qui reste à deviner. Elle travaille sur une série d'interprétations de la ville, de son flottement,de son ouverture sur le monde physique, de sa misère comme de sa grâce, de sa violence d'aujourd'hui, des traces de raffinement et de culture orientale.
Ses montages d'images lui donnent alors l'idée de revisiter Paris, sa ville, de la même façon et de superposer des photos, comme des traces de souvenirs en strates, avec des fulgurances, des impressions qui cherchent à restituer toute la lumière et l'esprit des lieux .

Au final, deux séries de 25 photographies en couleurs (au total 50) tirages numériques barytés
A3+ ( 338mm x 532mm)

Catalogue d'exposition
Sophie Bassouls
« Paris/Istanbul »
MKM Sanat Galerisi

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Paris/Istanbul

NC - Izmir, Turquie

Exposition individuelle, 2009

Paris/Istanbul

MKM Sanat Galerisi - Istanbul, Turquie

Exposition individuelle, 2009

2008

Nus et or

Galerie Espace des femmes - Paris, France

Exposition individuelle, du 06/11/2008 au 08/01/2009
« Nus et Or » de Sophie Bassouls. 21 tirages laboratoire Janvier, peints à l'or ( 65 x 85 ) accompagnés de sept Poèmes d'Alina Reyes. (du 6 novembre au 8 janvier 2009) - Espace-Galerie des Femmes, 35 rue Jacob, 75006 Paris

Nus et Or

On le sait, toute la pensée d'Antoinette Fouque s'organise autour de la matrice considérée comme matière maternelle première. Selon une dimension mytho-poétique, l'humanité s'inscrit et s'écrit dans la chair originelle de la femme, chair vivante et pensante, lettre charnelle qui accouche de l'esprit, géni(t)alité ontologique qui fait de l'utérus l'égal, sinon le supérieur, du pénis. L'homme, qu'il soit mâle ou femelle, est toujours contenu dans la femme. La création est une occurrence de la procréation.
Dès lors, on comprend qu'Antoinette Fouque ne pouvait qu'être sensible aux travaux de Sophie Bassouls - cette photographe des écrivains qui a pu éterniser, entre autres, Samuel Beckett et Eugène Ionesco, Gabriel Matzneff et Philippe Sollers, Amélie Nothomb et Marc-Edouard Nabe - puisque son projet "nus et or" consiste à représenter le corps d'un homme nu à l'intérieur, ou au milieu, d'un espace en or d'où il semble émerger. Corps rodinien embrassé, sinon embarrassé, dans une surface klimtienne. Corps adulte placé dans une sorte de placenta or, lui-même installé dans un aplat de bleu puis dans un aplat de noir. Corps morcelé, étiré, allongé, découpé, décalé, réajusté, qui n'a pas l'air d'avoir mal même s'il fait un peu mal à voir. Homme maigre tenu dans une sorte d'étui triplement foetal. Faut-il tout ça pour qu'un homme en sorte
C'est que l'homme, décidément est un monstre. Un diable. Une créature qui heureusement va éclore dans et par la femme. A l'instar de Merlin l'enchanteur, tout homme est enfant de Satan et d'une sainte. Tout homme nait des noces du néant et de l'amour, du noir et de l'or. C'est peut-être cela le mystère du corps (et donc de l'esprit) masculin et que ne cesse, depuis toujours, de vénérer Alina Reyes qui s'y connaît en matrice, en rose, en or et en os.
Que l'auteure du Boucher mette son art au service de ce qui aussi une boucherie d'homme rajoute au plaisir étrange et inquiétant qui se dégage de cette exposition. Au corps en morceaux et en devenir de la photographe répondent les vers réconciliants et amoureux de la poétesse. L'une donne la matière, l'autre chante la chair. Les deux en auront fait un homme. La femme qui fait d'un amas de chair un être aimable. On ne fait pas plus fouquien !

Tu es tout en dents, non
je suis tout en lèvres, oui.
Tu es tout en os, bon sang,
Je suis toute ouïe, bon Dieu,
Tu es tout yeux, je suis toute
Regard.
Combien d'os as-tu, tout nu
Combien de dents pour me défendre
De toucher ton seul, ton unique
Os
Hosannah du profond de mes chairs !
Je pressens la source qui vient.

Et donc, voici notre homme phagocyté pour son salut et son bonheur par ces trois femmes d'exception : Sophie qui l'a photographié, Alina qui l'a désiré, Antoinette qui l'a pensé. L'homme apparaît alors non pas tant comme un vulgaire objet de la femme que comme un beau sujet de la femme - mais "sujet" comme on dit "sujet du roi ou de la reine". Sujet de la chair qui l'a fait tel. Sujet d'une trinité maternelle. Et qui lui-même pourrait devenir femme à son tour comme le montre la photo la plus troublante, reproduite ici, où les morceaux de l'homme sont reconstitués de manière à former une sorte de matrice improbable - et qui n'est pas sans rappeler L'origine du monde de Courbet. L'homme originel, l'homme au corps de femme et à la peau de serpent, c'est peut-être cela, le fantasme amazone, sinon cannibale, de ces femmes - à moins que cela ne soit le nôtre, hypocrites que nous sommes ! Dans tous les cas, nous nous sommes coulés dans la source."

Quatre questions à Sophie Bassouls
- Quel mystère cache selon vous le corps de l'homme

Le corps de l'homme c'est le corps de l'Autre. Pendant des années cette idée ne s'imposait pas à moi comme une évidence. Les corps d'hommes, de femmes se mêlent, s'emmêlent, s'accordent, se désirent, rien de plus naturel.
Puis un jour, le corps de l'Autre est devenu pour moi un sujet de photographie. Le thème à illustrer était «la Vanité». Ensuite, avec cet ami qui acceptait de poser, nous avons poursuivi un travail sur la maigreur.
L'étude minutieuse, détaillée de ce corps n'a en aucune façon effacé l'étrangeté, je pense qu'elle l'a accentuée. J'ai souligné les différences, mais le mystère demeure. Le corps de l'Autre est autre.

- Ce qui apparaît dans cette exposition, et qui est en accord total avec la pensée d'Antoinette Fouque, est que l'homme est une créature utérine qui tient son corps et son esprit de la chair originelle. En aviez vous conscience quand vous avez conçu votre projet

Antoinette Fouque m'a fait le grand plaisir d'accueillir cette exposition à l'Espace des Femmes, sans hésitation de sa part mais ce travail pour moi n'a pas de lien directe avec sa pensée, en tout cas il ne se situe pas dans un geste d'appropriation. Pas trace de cordon ombilical.
J'ai photographié un homme, jeune, et pris des libertés avec les photographies sans suivre pour autant un mouvement revendicateur.

- Vous dites que les premiers résultats de votre travail vous ont d'abord effrayé, tant ces corps morcelés vous apparaissaient trop durs et trop sévères - comme si travailler sur le corps de l'homme, j'allais dire sur l'homme tout court, suscitait nécessairement le mal et la souffrance (alors que celui de la femme, "c'est bien connu", suscite toujours la beauté et la plénitude.) L'homme est donc à l'origine toujours un monstre

Les premiers hommes nus que j'ai entrevus s'appelaient Apollon, Atlas, Bacchus, ou David imaginé par Michel-Ange, à l'école de l'antiquité ou de la Renaissance, qui fût la mienne, l'homme n'est pas un monstre.
Ce qui m'a inquiétée, à un moment, en morcelant ce corps, c'est qu'il perde justement son harmonie. C'était dur, très brutal et me semblait injuste. L'or permettait de transformer cette violence en hommage. Je pense me situer plus dans la poésie que dans la perversité.

- Les poèmes d'Alina Reyes adoucissent, en un sens, votre travail, en donnant du désir là où il n'y a avait à «l'origine» que de la matière vive et brute. Comment s'est passée la collaboration avec elle

Avec Alina, ce fût très simple. Elle a aimé les planches que je lui ai montrées, je lui ai laissé un jeu de petites maquettes. En toute liberté, sans que nous ayons besoin de nous consulter, elle a écrit ces 7 poèmes en parallèle à mon travail, me les a envoyés par e-mail. Ils sonnent comme un écho très juste à mon travail.
Nous nous sommes revues le soir du vernissage, pour notre plaisir à nous tous, elle a accepté d'en lire un.

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» Editions des Femmes

Giallo di Napoli

Castel dell'Ovo - Naples, Italie

Exposition individuelle, 2008
"Quand Naples parvient à calmer ses angoisses, Chasser ses frayeurs, endormir les bruits et les cris, Elle rêve de grands espaces de silence, de sables, D'une porte ouverte vers l'Afrique. Alors, elle invente le Giallo di Napoli, tout de douceur, Elle se croit innocente, elle attend le repos... Viendra-t-il ?" Sophie Bassouls

2007

Antjie Krog, 2005

Writers: South Africa

Alliance Française - Cape Town, France

Exposition individuelle, 2007
Odidi! Productions, Maison de Panel, Sophie Bassouls In association with Cape Film Commission & ALLIANCE FRANÇAISE DU CAP Presents

Ecrivains : Afrique du Sud
Writers: South Africa
Featured writers: Breyten BREYTENBACH, André BRINK, Lewis DESOTO, Nadine GORDIMER, Michiel HEYNS, Zubeida JAFFER, Ingrid De KOK, Antjie KROG, Mandla LANGA, Doris LESSING, Deon MEYER, Mike NICOL, Lewis NKOSI, Gillian SLOVO, Ivan VLADISLAVIC, Shaun De WAAL, Zoe WICOMB.

A l'issue de l'exposition, Sophie Bassouls a fait don des tirages au Consulat de France au Cap.

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2006

Françoise Mallet-Joris, 1999

Comment lisent les Goncourt ?

Festival littéraire de Savennière - Savennières, France

Exposition individuelle, 2006

2005

Sous les arbres, à l'ombre du boulevard

Galerie La Réserve - Paris, France

Exposition individuelle, 2005
Vernissage du Livre d'Artistes : "Sous les Arbres à l'Ombre du Boulevard" - Sophie Bassouls / Benjamin Lévesque / Eudes Panel - et exposition des photos originales prises par Sophie Bassouls pour la réalisation de ce livre. A l'occasion de cet événement, Sophie Bassouls installera son premier "Studio Photo en libre accès".

2004

Daniel Boulanger, 1978

Noms de plume

The French Institute Dublin Dublin - Dublin, Irlande

Exposition individuelle, 2004

American Writers

Festival America Vincennes - Vincennes, France

Exposition individuelle, 2004

2003

Écrivains hors textes, 666 photos

Grand théâtre d'Angers - Angers, France

Exposition individuelle, 2003
« Ecrivains Hors Textes » 666 photographies de Sophie Bassouls « Je voudrais que se glisse entre ces photographies quelques chose qui pourrait ressembler au plaisir de lire. »

« Les écrivains appartiennent à un monde à part. Un monde d'immortels qui savent exercer leur pouvoir et leur charme à distance. Ils peuvent nous emporter ailleurs dans leur univers, qui est parfois leur propre histoire. Qu'ils utilisent la langue de leur bourreaux ou celle des poètes, c'est avec des mots lumineux qu'ils nous offrent les aubes d'été, les soleils mouillés ou le coeur des ténèbres ; en quelques lignes, ils agrandissent l'horizon, modifient tout du grand paysage. Et leurs images reviennent sans cesse nous hanter, nous enchanter, nous dégoûter et par-dessus tout nous instruire. »
S. Bassouls

Avant d'être reconnu comme un art à part entière, la photographie a mis un siècle à prouver sa qualité artistique. Chaque cliché doit être une oeuvre d'art, susceptible d'être contemplée au même titre qu'une gravure, une lithographie, un tableau. L'essor de cette discipline s'est caractérisé par la découverte du monde, les recherches scientifiques et les portraits. Bien rares sont les personnes qui l'ont d'abord considéré comme un art, la jugeant instrument de documentation ou support commercial.
Tout au long du XXème siècle la photographie de presse se développe grâce aux événements qui ont marqués cette période. Les agences de presse photographiques naissent et se multiplient, l'utilisant comme un outil de reportage, outil politique et outil de propagande. De grands noms tels que Robert Doisneau, Robert Frank, William Klein ... ont exploité la photographie pour donner libre expression à leurs idées, à leurs sentiments, à leurs sentiments. C'est lorsque la technique a été parfaitement maîtrisée que des photographes se sont détournés de la simple reproduction de la réalité pour élever leur discipline au rang d'art.

Sophie Bassouls, portée par sa passion pour la lecture, nous montre comment elle met en valeur les écrivains ; « Donner l'impression de pénétrer dans l'intimité des auteurs et d'approcher par ces photographies la réalité de leurs oeuvres, tel est le projet de cette photographe commencé il y a 30 ans au Figaro Littéraire ». Depuis 1986, elle travaille à l'agence de presse photographique Corbis-Sygma, où elle couvre l'actualité littéraire.
A ce jour, elle a photographié plus de 3000 auteurs et exprime son souhait de pouvoir « glisser à travers ces photographies, quelque chose qui pourrait ressembler au plaisir de lire ».

Vincent Lépinard
Adjoint au Maire
Chargé de la culture

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Alberto Moravia, 1983

Visages d'écrivains européens

NC - Nice, France

Exposition individuelle, 2003

2002

Naguib Mahfouz, 2002

Écrivains d'Egypte et de France

Institut français Le Caire - Le Caire, Égypte

Exposition individuelle, 2002
De Paul Fournel (voir aussi Expo San Francisco Avril 2000) "Fin janvier 2002, c'est au Caire que nous avons recommencé. On recommence toujours une formule qui gagne, c'est une des règles de l'action culturelle."

"A l'Institut Français, la salle était plus vaste qu'à San Francisco et Sophie a pu montrer une foule d'écrivains sur les murs en marbre. Les égyptiens n'en revenaient pas. Pour leur prouver que tous ces gens écrivaient pour de bon, nous nous sommes assuré la complicité des deux Vincent (Martigny et Giraud) qui officiaient comme volontaires internationaux, et qui se sont transformés en lecteurs d'un soir. Plantés sous les photos de chaque écrivain, nous avons lu une page choisie d'un de leurs livres, donnant un tour sonore au vernissage - juste avant les mezze.
Sophie, fidèle à elle-même, en a profité pour se faire conduire par Gamal Ghitani sur le bateau où le Grand Mahfouz avait ses habitudes. Elle leur a tiré le portrait ensemble et séparément. De Gamal, elle en fera beaucoup d'autres, de Mahfouz c'était les derniers.
Au loin, au milieu paisible du Nil, nous avons vu Eudes, le fidèle assistant de Sophie, qui passait son chemin d'eau, majestueux à la proue d'une felouque. Le soir était doux."
Paul Fournel

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Gunter Grass, 1995

Écrivains allemands et français

Institut français Mayence - Mayence, Allemagne

Exposition individuelle, 2002

2001

Écrivains hors textes, 666 photos

Bibliothèque historique de la ville de Paris - Paris, France

Exposition individuelle, 2001

Écrivains

Librairie Privat - Toulouse, France

Exposition individuelle, 2001

Sob Influência, Bibliografia escritores

Biblioteca municipal Almeida Garrett - Porto, Portugal

Exposition individuelle, 2001

2000

Paul Auster, 1980

American Writers in Paris

French Institute - Alliance Française - San Fransisco, États-unis

Exposition individuelle, 2000
De Paul Fournel. "C'est en avril 2000 que Sophie Bassouls est venue à San Francisco. Je dirigeais alors l'Alliance Française, charmant endroit sur Bush Street où nous avions une médiathèque dont les collections venaient tout juste d'être remises à neuf (par des bénévoles, rassurez-vous)."

Les étudiants qui venaient apprendre le français eurent ainsi l'occasion de découvrir la bobine de ceux qui l'écrivent (le français) : les Modiano, les Echenoz, les Jeanne Bourin, les Le Clézio et j'en passe.
Ce fut un joli moment de curiosité partagée. Les étudiants et les usagers de la médiathèque se montraient ravis de savoir que tous ces auteurs existaient pour de bon et qu'ils étaient même vivants. Ce dernier détail les surprenait toujours tant il est vrai que pour beaucoup un bon écrivain est un écrivain mort.
"Sophie, cependant, saisissait le vif : elle courrait les rues de la ville, de colline en colline pour aller photographier un jour Jim Nesbit, un jour Summer Brenner et un autre jour encore la belle Alev Croutier avec ses yeux d'orient.
Il est à noter qu'au même moment, Eudes, le fidèle assistant de Sophie, faisait pout-pout sur une Harley-Davidson de passage, les poches bourrées de pellicules vierges. Nous étions encore au temps lointain de l'argentique."
Paul Fournel

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William Burroughs, 1974

American Writers in Paris

Goldwasser Rare Books - New York, États-unis

Exposition individuelle, 2000
52 portraits d'écrivains

1996

Les Mannequins

Institut français - Naples, Italie

Exposition individuelle, 1996
« Sophie bassouls est allée de vitrine en vitrine - la nuit, souvent - des artères de luxe aux quartiers chauds pour photographier des mannequins de cire. L'idée est déjà belle. »

« Mais ce qui rend ces photographies admirables et me donne envie d'écrire autour d'elles, c'est la facilité de Sophie Bassouls de traverser les parois de verre, de capter, de rendre si présents, intenses, presque ardents, les regards : de tristesse sauvage d'une femme sur un fond tapissé de panthère ; d'émerveillement désuet d'une autre sous sa coiffe de guipure ; de cruauté altière de celle qui, gainée de soie et de cuir, semble émerger de l'ombre d'un conte sulfureux ; de défi sensuel, un peu las, de la jeune fille nue qui feint de protéger le bas de son ventre ; de regret voilé de celle qui, sous son bibi de feutre sombre, continue a observer les passants en s'étonnant presque d'en être exilée. Toutes paraissent prendre une dernière pause avant que leur coeur ne s'arrête, que leur corps ne se fige, pris dans une gangue de cire. Il n'y a pas la moindre volonté de mise en scène chez Sophie Bassouls, d'insolite a tout prix, juste le désir - tant elle est emportée, depuis toujours, par sa passion de l'humain, une tendresse et un respect naturels envers ce qu'elle photographie - de laisser respirer ces mannequins dans la lumière qu'elle recrée pour eux, de les habiller à nouveau de la vie, et d'en faire, au gré des saisons, les reflets immobiles et sublimés de nous mêmes. »
Jean-Noël Pancrazy, avril 1996

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Vanités

Institut français - Naples, Italie

Exposition collective, 1996
Montrer son propre corps, est-ce là, selon vous, un acte de vanité ? « C’est un acte de sérénité. Celui qui n’éprouve aucune difficulté à le montrer, qu’il le montre, il n’a rien à cacher et ne fait rien de répréhensible. » Tinto Brass Catalogue 48 pages, 14,8 x 21 cm - pp 10-11 - 3 photos

Lucio Amelio et Annachiara Gravagnuolo
Un an après la publication de mon livre La Vanité, Jean-Noël Schifano, directeur de l'Institut français de Naples, a eu l'idée de prendre la vanité comme thème directeur d'un catalogue et d'une exposition spéculaire qui se déroule à Grenoble.
Jean-Noël avait en effet remarqué que mon livre était dépourvu d'illustrations reflétant la Vanité. « Les Vanités », donc, dans la lignée de celles qu'avait peintes le XVIIe siècle, constituent comme un écho photographique aux paroles de ces personnes que j'ai interrogées et à la vision propre aux artistes français et italiens dont le travail est présenté ici. Il ne pouvait manquer de s'y trouver mon image, ouvrant un espace à ma vanité propre de femme issue du monde narcissique de la mode et de l'image.
Pleins d'ironie et de sympathie, ces mots du Méphistophélès de la vanité, noirs sur blancs, comme en un tableau de Malevitch :

À votre avis, qui est l'artiste le plus vaniteux ?

« Andy Warhol, sans nul doute, avec son sens de l'aspect extérieure. Figure-toi que, quand il allait à un dîner, il se poudrait et se maquillait comme une diva. »

Quel rapport y a-t-il entre l'art et la vanité ?

« La vanité est le vêtement que l'on met pour cacher sa propre vanité. L'art s'efforce de dépouiller les gens de leurs propres incertitudes. Les artistes sont pleins d'incertitude et d'ambition, ils sont donc souvent vaniteux. Mais tous s'efforcent de dissimuler leur propre vanité et leurs ambitions les plus démesurées. »

Comment définiriez-vous la vanité ?

« Quand je pense à la vanité, je pense de ce fait même au mot « vanitas » qui, en peinture, est étroitement lié à la mort. En réalité, parler de vanité signifie paradoxalement penser à la mort.
Au XVIIe siècle, les peintres ont créé un genre, la nature morte au crâne, que l'on appelait vanité. Quoiqu'il en soit, vanité tient aussi un peu de la folie, l'oubli de la réalité et une pensé uniquement préoccupée par le mythe de la beauté. Albert Dürer, par exemple, grand peintre allemand du XVIe siècle, a passé sa vie à étudier la beauté, construisant des machines spéciales pour produire une image parfaite de la beauté masculine et féminine. Sais-tu ce qu'il disait à quatre-vingt ans, au soir de sa vie ? "Ce que c'est en vérité que la beauté, je ne l'ai pas compris?".

Galeriste, acteur, chanteur ? Lucio Amelio est-il vaniteux ?

« Si par vanité on entend avoir conscience de certaines des qualités que l'on possède, alors je suis vaniteux. »
(Traduction de Laurent Cantagrel)

M. le professeur Umberto Eco, qu'est-ce, selon vous, que la vanité ?

« Savez-vous que c'est la première fois que l'on me pose cette question ? Je crois en tous cas qu'il y en a différentes formes. Certaines personnes portent par vanité une perruque, quand d'autres exhibent au contraire leur calvitie. Il peut donc y avoir aussi de la vanité à faire ostentation de ses propres défauts, de ses propres imperfections, du fait d'être mal vêtu. Je pense en outre qu'on peut distinguer deux sortes de vanité : l'une est la bonne vanité, le plaisir que l'on éprouve à être loué, même à tort, et l'autre est la vanité exhibitionniste. Il en va un peu comme de l'envie : il y a la bonne envie, celle qui nous pousse, à juste titre, à envier ceux qui font des choses belles, des choses qui nous plaisent et que nous voudrions faire à notre tour, et puis il y a l'envie mauvaise, celle qui me conduit à désirer la mort de quelqu'un. »
Umberto Eco
(traduction de Laurent Cantagrel)

en page 10 du catalogue, pour illustrer les 3 photos de Sophie Bassouls :
Montrer son propre corps, est-ce là, selon vous, un acte de vanité
« C'est un acte de sérénité. Celui qui n'éprouve aucune difficulté à le montrer, qu'il le montre, il n'a rien à cacher et ne fait rien de répréhensible. »
Tinto Brass - (traduction de Laurent Cantagrel)

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Doris Lessing, 1992

Écrivains

Fnac Les Halles - Paris, France

Exposition individuelle, 1996

1995

Italo Calvino, 1974

Le Tour du monde en 80 écrivains

NC - Naples, Italie

Exposition individuelle, 1995

James Baldwin, 1972

Le Tour du monde en 80 écrivains

NC - Bari, Italie

Exposition individuelle, 1995

Hugo Pratt, 1981

Le Tour du monde en 80 écrivains

NC - Bologne, Italie

Exposition individuelle, 1995

1990

Sollers

Bibliothèque historique de la ville de Paris - Paris, France

Exposition individuelle, 1990
« Moi ? Pas vraiment moi ? Qu'importe ? Une photo intéressante est la marque, grâce à qui manie l'objectif, d'une différence entre soi et soi. Roman-sculpture de l'instant, rappel d'un moment théâtre. On voit donc ce personnage qui porte mon nom, tour à tour détendu, abîmé, vieilli, jeune, soucieux, rêveur, calme, fatigué, parti, revenu, rieur, faussement poseur, un peu présent et beaucoup absent... »

« On le retrouve dans des appartements, des bureaux, des studios, des parcs, et même des cloîtres. Il est passé par ici, il repassera par là. Il voyage, y compris sur place. Il me désoriente, m'agace, m'échappe. Il ne me plaît pas particulièrement, mais je suis forcé de me demander s'il ne suit pas son idée par-delà les images. Il ne se prendrait par pour une image ? Il n'arriverait pas à être sage comme doit l'être une image anticipant, en cela, sur la mort ? Qu'essaie-t-il de dissimuler ? sa main en train d'écrire derrière tous ces masques ? Ce n'est pas impossible. Sollers ? Un acteur qui joue, la plupart du temps, à ne pas être Sollers ? Que voulez-vous, c'est son droit. »
Philippe Sollers

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1987

Marguerite Yourcenar, 1979

Les Écrivains

Galerie de photographie du hall du livre - Nancy, France

Exposition individuelle, 1987
42 portraits

Les Écrivains

Palexpo, 1er salon du livre - Genève, Suisse

Exposition individuelle, 1987

1983

René Barjavel, 1969

Les Écrivains

Salon du livre - Paris, France

Exposition individuelle, 1983

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